L’orage, violent, se poursuit une bonne partie de la nuit. Au milieu de la nuit, je constate la présense d’une importante flaque d’eau dans la tente. Dans la précipitation, j’avais en effet mal fixé une des extrêmités de la tente. Résultat, plusieurs de mes affaires ont pris l’eau, dont ma batterie de panneau solaire qui doit me servir à recharger tous mes appareils électroniques (GPS, Ipod, PC et surtout appareil photo). Elle est complètement à plat et a l’heure actuelle, je ne sais toujours pas si elle va fonctionner de nouveau, la météo capricieuse ne m’ayant pas permis de me servir de mon panneau solaire pour le moment. J’espère vraiment qu’elle n’est pas hors d’usage, sinon ca va être très compliqué, en particulier pour les photos.
Le lendemain matin, j'ai le droit à un sublime lever de soleil sur le Cotopaxi et le Chimborazo au loin.
Mais très vite, la poisse fait son retour puisqu’en réparant ma chaine, l’improbable se produit : le dérive-chaine me reste entre les mains, la tige poussant le rivet s’est brisée nette! Sans derive-chaine, impossible de réparer.Avant de redescendre à l’auberge, je décide tout de même de pousser le vélo pendant encore deux kilomètres pour atteindre un lac d’altitude situé à 3.830 mètres, offrant une vue époustouflante sur le parc Cotopaxi et le volcan.
Mais très vite, la poisse fait son retour puisqu’en réparant ma chaine, l’improbable se produit : le dérive-chaine me reste entre les mains, la tige poussant le rivet s’est brisée nette! Sans derive-chaine, impossible de réparer.Avant de redescendre à l’auberge, je décide tout de même de pousser le vélo pendant encore deux kilomètres pour atteindre un lac d’altitude situé à 3.830 mètres, offrant une vue époustouflante sur le parc Cotopaxi et le volcan.
Là, je rencontre Francisco, chauffeur de minibus qui attend des touristes pour les ramener à Latacunga. Il me propose de me transporter jusqu’à la Panaméricaine où je pourrai trouver de l’aide.
Alors que je m’apprette à charger le vélo dans la camionette, un minibus de VTTistes qui venaient de dévaler les pentes du Cotopaxi , arrive. Le guide-moniteur sors de trousse à outil et m’aide à réparer. Dans mon Malheur, j’ai donc de la chance.
Je déjeune au bord du lac, meme si la météo est plutôt capricieuse. J'avale donc rapidement deux boites de thon et un paquet de biscuit. Il est 14 heures lorsque je prend le départ. Et là, le bonheur puisque je refaie le chemin en sens inverse : 20 km de descente en profitant une dernière fois des paysages magiques du Parc Cotopaxi. Il tombe des trombes d’eau lorsque je rejoins la Panamériciane. Je parcours une vingtaine de kilomètres mais très vite, la visibilité se réduit. Je préfère donc m’arrêter dans un hotel-camping, pour planter ma tente en toute sécurité. L’endroit est désert mais l’accueil chaleureux. Je m’offre un dîner au restaurant du camping où je discute avec une couple d'américains. Ils sont travaileurs humanitaires depuis un an en Equateur et font actuellement visiter le pays à leur fils et ses deux enfants. Une rencontre bien agréable après une nouvelle journée riche en émotion, que je conclue en allant me coucher de bonne heure.
Beaucoup de galères pour un début mais j'espère que ça ira mieux après. A la limite mieux vaut supporter ça maintenant et que la suite ce ne soit que de l'effort et du bonheur !
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