mercredi 29 juin 2011

Journée de chien

Quelques heures après m’être endormi, le chien du propriétaire vient aboyer à quelques centimètres de ma tête : imposible de dormir. Heureusement, après 30 minutes, le propriétaire vient le chercher. Je me rendors finalement sans trop de mal.
Réveil à 6 heures, avec le lever du soleil. Je prends mon petit déjeuner dans la tente et voit revenir le chien qui se met a uriner sur ma tente. Le temps que je réagisse, il est trop tard! Le pire, c’est q’il recommence un peu plus tard pendant que je répare le vélo. Mauvaise surprise, j’ai en effet trouvé mon pneu avant droit à plat ce matin. Deux crevaisons la première journée, ca promet!
Une fois réparé, je m’engage sur la piste défoncée menant au parc Cotopaxi. L’entrée est à sept kilometres. Je les parcours en un peu plus d’une heure et quart car la piste monte très raide et je dois traverser une rivière (l’occasion de vérifier l’efficacité incroyable de mes chaussettes étanches!). Mais les paysages sont magnifiques et je suis tout seul, hormis quelques 4X4 de touristes.

                                     
J’arrive à l’entrée du parc, qui coûte 2 dollars. Le pays a en effet abandonné il y a une dizaine d’années sa monnaie, le Sucre, pour le dollar américain, avec une conversion de 25.000 Sucres pour un dollar! Une fois dans le parc, la piste devient magique. Devant moi se dresse le volcan Cotopaxi et ses 5.897 mètres, deuxième plus haut sommet d’Equateur après le volcan Chimborazo. La vue est superbe.



L’ascension dure encore 11 km, terribles. La chaleur est accablante, je progresse à 4-5 km/h et je suis obligé de m’arrêter au moins deux fois par kilomètre, mais je suis venu ici pour cela! J’ai mis près de 4heures pour couvrir ces 18 km! Je décide donc de m’octroyer un bon déjeuner dans l’auberge d’altitude où je discute avec le propriétaire, très sympathique, qui m’a vue la veille au soir sur la Panaméricaine avec la pólice. Il m’indique qu’un plateau, deux kilomètres plus haut, offre un superbe lieu de bivouac. Je repars donc vers 15heures, et après 300 mètres, je casse ma chaîne! Je décide de pousser le vélo jusqu’à mon lieu de bivouac et de réparer là-bas. La montée est pénible mais la fatigue est vite oubliée devant le paysage qui s’offre à moi. Je suis seul, dans un paysage désertique au pied du Cotopaxi. Le lieu est idéal pour passer la nuit.


Mais très vite, la pluie commence à tomber. J’ai à peine le temps de monter la tente que la pluie tourne à l’orage. Je me réfugie dans ma tente et décide de réparer ma chaîne le lendemain.

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