lundi 4 juillet 2011

En mode détente à Baños

Le lendemain, après une courte ballade dans la ville – très touristique -, je me penche sur mon problème de vélo, que je n’arrive pas à résoudre. Heureusement, la ville est un spot réputé pour le VTT, me rappelant un peu Queestown en Nouvelle Zélande car c’est la ville des sports extrêmes en Equateur. Il y a notamment de très nombreux loueurs de vélo. Margo et son ami Christian apellent pour moi un mécano, LE mécano de la ville, qui accepte de se déplacer pour venir réparer le vélo. Bilan des courses, la patte de fixation du dérailleur arrière est HS. Heureusement, le mécano a cette pièce en stock. Il règle ensuite tout le vélo, tout ca pour seulement 5 dollars ! J’en profite aussi pour lui acheter un nouveau dérive chaîne. J’espère vraiment que c’est la fin des ennuis car après, je vais pénétrer dans l’Oriente, la région en bordure de l’Amazonie et il me sera plus difficile de trouver de l’aide.

En fin d’après-midi, alors que mon vélo est tout juste réparé, Edwin arrive avec sa famille, Leonora, sa femme, et ses trois enfants Mélissa, William et Christopher. Edwin est aux petits soins avec moi car mon aventure est un peu son aventure. C’est un passionné de vélo mais qui a peu de temps à y consacrer. Edwin travaille en effet à New-York dans un fonds d’investissement et rentre à Quito dès qu’il le peut pour voir sa famille. Le soir, il tient à me montrer la vie nocturne de Baños et me paie quelques godets avant que Léonora ne nous rejoigne.



Le lendemain, réveil à 5h30 pour goûter aux joies du thermalisme. Le Tunguruha fournit en effet une eau naturellement chaude et régénératrice. Ces piscines sont très populaires et même en arrivant avant 7h00, elles sont déjà bondées. L’après-midi, je profite d’une éclaircie pour randonner sur les crêtes autour de la ville, offrant un panorama splendide sur toute la vallée. 


Je comptais partir lundi matin mais Edwin a insisté pour que je reste une journée de plus. L’occasion de prendre des forces car les prochaines étapes devraient étre difficiles, notamment du fait de la chaleur humide qui y règne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire