Après l’étape d’hier, je repars tranquillement pour une journée de vélo qui devrait être ma dernière en Equateur. La frontière n’est en effet, d’après ma carte, qu’à une trentaine de kilomètres et la piste est censée être plutôt descendante. C’est le cas au début mais très vite, les choses se compliquent et je me retrouve dans une côte de 6 km dont 4 km à 10,5 %. Pour corser le tout, la piste est en plein soleil et j’ai chaud, très chaud. Une chaleur humide qui me fait transpirer à grosses gouttes. Et la piste est tellement raide que je ne peux pas faire de pause. J’arrive au sommet bien entamé mais la frontière ne devrait plus être très loin. Au bout d´une descente, j’arrive à Zumba, dernier gros bourg avant la frontière. J’en profite pour refaire des provisions et écouler mes derniers dollars. L’épicier m’anonce une mauvaise nouvelle : la frontière est à plus de vingt kilomètres et la piste est difficile. En fait, je me suis trompé en lisant la carte. J’ai en effet entre temps troqué ma carte de l’Equateur (échelle 1:700000) pour celle du Pérou (1:4000000).
Comme annoncés, les premiers kilomètres après Zumba sont extrêmement difficiles. Ça monte très dur et je souffre de la chaleur. Je sens l’insolation arriver et profite d’un replat à l’ombre pour y faire une longue pause. L’avantage du trike, c’est que c’est très pratique pour faire une sieste !
Deux heures plus tard, juste avant de repartir, j’inspecte le vélo et j’ai la désagréable surprise de découvrir qu’un maillon de la chaine est sur le point de céder. L’occasion de tester mon nouveau dérive-chaine qui s’avère très facile d’utilisation! Lorsque je repars, il fait nettement meilleur et progresse de nouveau à bonne allure. J’aperçois enfin la rivière que je crois être la frontière.
Deux heures plus tard, juste avant de repartir, j’inspecte le vélo et j’ai la désagréable surprise de découvrir qu’un maillon de la chaine est sur le point de céder. L’occasion de tester mon nouveau dérive-chaine qui s’avère très facile d’utilisation! Lorsque je repars, il fait nettement meilleur et progresse de nouveau à bonne allure. J’aperçois enfin la rivière que je crois être la frontière.
Mais arrivé au bord, je ne trouve qu’un modeste pont de bois et une nouvelle côte mais pas de poste frontière… 100 mètres après et alors que la nuit commence à tomber, un nouveau maillon casse. Je répare tant bien que mal à la lueur de la frontale et repars car je suis à flanc de montagne et je n’ai pas la possibilité de planter la tente. De plus, J’aperçois sur la piste un des arraignées grosses comme la paume de la main. Je ne sais pas si elles sont dangereuses mais je ne veux pas le savoir! Je grimpe pendant 30 minutes pour arriver à un poste militaire de contrôle équatorien, mais toujours pas de frontière! Les militaires m’indiquent que la frontière n’est plus très loin : une dernière côte, puis une grande descente… Cette dernière côte, un mur à plus de 15 %, est fatale à ma réparation de chaine, qui cède de nouveau. Je décide de pousser ¡Caramba! sur les deniers hectomètres avant d’amorcer la descente en roue libre. Je croise trois jeunes en motos (sur une seule moto je précise, comme cela semble être la règle ici!) qui me disent que la frontière est encore loin et que je ferai mieux de m’arrêter pour la nuit, ce que je fais quelques minutes plus tard. Il est 21h00, le Pérou attendra demain.
Raaah les araignées... Bah, comme disait un de nos australiens, les red back (les méchantes araignées locales) ne piquent jamais pendant qu'on dort !
RépondreSupprimerSalut Dimitri
RépondreSupprimerBravo pour les premiers 1000 kms, que d'aventures déjà...
Très cool de nous faire partager ton expérience sur le blog
Tu deviens un vrai pro en réparations de chaînes....
Take care et bon courage pour les prochains 1000
Pierre ( du tri )
attention, fais pas trop la Zumba .... !
RépondreSupprimerCaramba! encore raté!
RépondreSupprimerEn signe de soutien, tu trouveras à ton retour, accrochée à ta lampe de bureau, une pédale d'or (ou d'argent en fonction de tes perfs), encombrante et poussiéreuse, un peu comme la coupe qui traîne sur mon bureau depuis plus de 2 ans...
Ta bien dévouée collègue (de gauche)
Courage mon Dimouche!!!
RépondreSupprimerpour les araignée...un grosse charentaise devrait faire l'affaire!!
dis tu veux pas que j'appelle le SAV de ton vendeur de vélo?
bisous!!!
alut Dim,
RépondreSupprimerJe lis assidument ton blog c'est génial.
tu vis de sacré avantures tes péripéties mécaniques me font bien rire j'imagine ta tête quand tu petes un maillon ;-)
je suis en train de faire les demarches pour ouvrir le compte de l'assoc disons que ce n'est pas toujours simple...mais j'ai bon espoir d'y arriver;-)
Il m'a appele aujourd'hui as tu des problemes ave ta carte bleue
Elle apparait chez lui en anomalie concernant des retrait à l'etranger ....devine ou? en Amérique de Sud!
As tu fais le ncessaire pour pouvoir faire des retraits à l'etranger
sinon je m'en occupe
dis moi
bises
ps: quel adresse mail consultes tu?
nico
Et ben dis donc, c'est pas le Pérou....
RépondreSupprimerLaetitia (humouriste de frère en soeur depuis une génération)
Salut Dimitri!
RépondreSupprimeret bienvenue a Perou la météo dans la jungle est très chaud et humide mais si tu vas à la cordillère des andes, commencererai à faire un peu de froi... bonne chance dimitri le voyage est un peu long... excuse moi mais j'ai perdu beaucoup de le français... comment est ton espagnol?