Après un nouveau savoureux petit-déjeuner – les jus de fruits frais en particulier sont fabuleux ici - pris au marché, il est temps de reprendre la route. A la sortie de la ville, un cycliste vient à ma rencontre. Il connaît très bien les routes de la région qu’il parcourt régulièrement et me dresse donc avec précision le profil de l'étape. Il prévoit d’ailleurs de faire mon trajet demain avec quelques amis et me propose de me joindre à eux, mais je suis parti et j’ai vraiment envie de reprendre aujourd’hui le cours de mon voyage. Après une belle ascension, je découvre une grande vallée fertile et au fond, la Cordillère qui commence à s’élever sérieusement. La descente dans la vallée m’offre un panorama splendide.
La traversée de la vallée est plus longue que prévue car la route est un long faux plat montant. En fin de journée, je commence l’ascension pour rentrer dans la Cordillère et me mets en quête d’un campement. Alors qu’une famille m’arrête pour prendre une photo, des villageois me proposent de planter ma tente sur le terrain de l’école du village. Très vite, un attroupement fort sympathique se forme autour de moi. Au moment de préparer mon repas, je constate que mon réchaud fonctionne mal. Le carburant que j’ai acheté le matin même ne s’enflamme pas. Cela n’est pas grave, j’ai de quoi me faire un repas froid. Mais l’une des femmes du hameau me prend en pitié et m’apporte une délicieuse soupe de quinoa : un vrai régal!
La traversée de la vallée est plus longue que prévue car la route est un long faux plat montant. En fin de journée, je commence l’ascension pour rentrer dans la Cordillère et me mets en quête d’un campement. Alors qu’une famille m’arrête pour prendre une photo, des villageois me proposent de planter ma tente sur le terrain de l’école du village. Très vite, un attroupement fort sympathique se forme autour de moi. Au moment de préparer mon repas, je constate que mon réchaud fonctionne mal. Le carburant que j’ai acheté le matin même ne s’enflamme pas. Cela n’est pas grave, j’ai de quoi me faire un repas froid. Mais l’une des femmes du hameau me prend en pitié et m’apporte une délicieuse soupe de quinoa : un vrai régal!
Le lendemain, je poursuis l’ascension. Lors d’une pause, un homme surgit de nulle part avec son caméscope et me pose des questions sur mon voyage. Il me fait faire plusieurs prises et lorsque je repars, il court à côté de moi pendant une centaine de mètres en commentant la scène. Ça lui fera certainement un beau film! Après 10 km d’acension, j’arrive à Cajabamba où je me ravitaille avant de reprendre mon ascension en direction de Huamachuco. Une famille vient à ma rencontre et me donne des conseils sur mon itinéraire. Ils me conseillent notamment de visiter les ruines de MarkaWamachuko, à 10 km environ de la ville actuelle de Huamachuco. Elles sont visiblement beaucoup plus imposantes que celles de Kuélap et la route pour s’y rendre est asphaltée. C’est un détour mais qui vaut visiblement la peine. La route pour Huamachuco est difficile puisque je grimpe pendant près de cinquante kilomètres. Mais la récompense est au bout avec une superbe descente sur le lac Sausacocha, avant une remontée brutale sur Huamachuco qui fait très mal aux cuisses.
Entré dans la ville, je me fais arrêter par trois pilliers de comptoirs en train de boire de la bière sur le trottoir d'un café. Ils veulent me montrer l’hospitalité péruvienne et me paient donc des verres de bière.
Impossible de m’échapper pendant près de deux heures. Mais en revenant des toilettes, je m’aperçcois qu’ils se sont volatilisés! Je ne sais pas où ils sont touts passés mais j’en profite pour partir. Il fait nuit désormais mais je ne veux pas dormir à l’hôtel. Je prends la direction des ruines de Marka en espérant pouvoir rapidement m’installer. Mais la route est à flanc de falaise. Finalement, je trouve, un mètre en contrebas de la route, une plateforme naturelle suffisamment grande pour m’accueillir. Cela fera l’affaire popur ce soir car il y a très peu de trafic, la route étant un cul-de-sac vers les ruines et j'en ai plein les pattes.
Entré dans la ville, je me fais arrêter par trois pilliers de comptoirs en train de boire de la bière sur le trottoir d'un café. Ils veulent me montrer l’hospitalité péruvienne et me paient donc des verres de bière.
Impossible de m’échapper pendant près de deux heures. Mais en revenant des toilettes, je m’aperçcois qu’ils se sont volatilisés! Je ne sais pas où ils sont touts passés mais j’en profite pour partir. Il fait nuit désormais mais je ne veux pas dormir à l’hôtel. Je prends la direction des ruines de Marka en espérant pouvoir rapidement m’installer. Mais la route est à flanc de falaise. Finalement, je trouve, un mètre en contrebas de la route, une plateforme naturelle suffisamment grande pour m’accueillir. Cela fera l’affaire popur ce soir car il y a très peu de trafic, la route étant un cul-de-sac vers les ruines et j'en ai plein les pattes.
Je me réveille à l’aube et profite d’un superbe lever de soleil. Je constate effectivement que j’ai vraiment dormi au bord d’un precipice d’une centaine de mètres au moins et le spectacle n’en ai que plus beau!
Je me mets en route tôt car je prévois de visiter les ruines le matin avant de poursuivre mon chemin l’après-midi. La route est pentue mais effecitvement en bon état … pendant cinq kilomètres. Malheureusement, cela devient rapidement une piste, puis un chemin sur lequel je progresse avec beaucoup de difficultés et où, par endroits, je dois pousser le vélo. Tout à coup, nouvel incident, mon dérailleur se bloque. Une des roulettes du dérailleur a pris la poudre d’escampette. Heureusement je la retrouve mais mes compétences en mécanique montrent ici leur limite. Je supute que la réparation n’est pas difficile mais je ne sais tout simplement pas comment faire. Je ne suis cependant pas plus inquiet que ça car la ville est proche et je pourrai facilement la rejoindre, le chemin étant en descente. En attendant, je n’ai pas produit tous ces efforts pour rien et décide donc de pousser ¡Caramba! pendant encore deux kilomètres pour rejoindre le site archéologique. J’espère vraiment que cela en vallait la peine!
Je me mets en route tôt car je prévois de visiter les ruines le matin avant de poursuivre mon chemin l’après-midi. La route est pentue mais effecitvement en bon état … pendant cinq kilomètres. Malheureusement, cela devient rapidement une piste, puis un chemin sur lequel je progresse avec beaucoup de difficultés et où, par endroits, je dois pousser le vélo. Tout à coup, nouvel incident, mon dérailleur se bloque. Une des roulettes du dérailleur a pris la poudre d’escampette. Heureusement je la retrouve mais mes compétences en mécanique montrent ici leur limite. Je supute que la réparation n’est pas difficile mais je ne sais tout simplement pas comment faire. Je ne suis cependant pas plus inquiet que ça car la ville est proche et je pourrai facilement la rejoindre, le chemin étant en descente. En attendant, je n’ai pas produit tous ces efforts pour rien et décide donc de pousser ¡Caramba! pendant encore deux kilomètres pour rejoindre le site archéologique. J’espère vraiment que cela en vallait la peine!
Et bien la réponse est non! Certes, le site offre une vue remarquable à 360 degrés sur Huamachuco et ses evirons mais les ruines en elles-mêmes sont très décevantes. Le site est grand puisqu’il s’étend sur plusieurs kilomètres mais il très mal conservé. Je n’y vois que quelques tas de pierres très espacés les uns des autres. Autant il était facile d’imaginer la vie à Kuélap, autant ici je ne ressens rien. Seules les ruines du chateau circulaire, doté d’un double mur d’enceinte, sont impressionnantes.
En revanche en me promenant sur le site, j’ai l’impression d’être une rockstar. Tous les gens que je croise sur le site me demandent de poser avec eux en photo. La plupart m’ont doublé en voiture pendant l’ascension et sont visiblement admiratifs. D’habitude, c’est davantage ¡Caramba! que moi que l’on prend en photo, mais là c’est bien moi la star!
En revanche en me promenant sur le site, j’ai l’impression d’être une rockstar. Tous les gens que je croise sur le site me demandent de poser avec eux en photo. La plupart m’ont doublé en voiture pendant l’ascension et sont visiblement admiratifs. D’habitude, c’est davantage ¡Caramba! que moi que l’on prend en photo, mais là c’est bien moi la star!
Puis je rejoins Huamachuco sans donner un coup de pédale …
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