dimanche 10 juillet 2011

Mes derniers kilomètres en Oriente

Comme convenu, le lendedain à 8h30, Jayme vient me chercher à mon hôtel. Nous chargeons toutes mes affaires et nous rendons sur un site de l’entreprise : le site de production de ce maudit asphalte. Le technicien me propose de fixer le porte-bagages avec des boulons de chaque côté. La solution est costaude mais je ne pourrai plus me servir du petit pignon. Ça n’est toutefois pas un gros sacrifice car je ne sais même pas si je m’en suis servi depuis mon arrivée en Equateur. Pendant que le technicien opère ¡Caramba!, Jayme me fait visiter le site et m’explique le processus de fabrication de l’asphalte. Une fois la ráration effectuée, il me dépose sur la route de Zamora.
Je me me mets en route à 10h30. La route a moins de charme que les jours précédents sur les 60 premiers kilomètres car je ne suis plus tout à fait dans la jungle et pas encore dans la Corrdillère. Mais elle est très roulante et me permet de progresser rapidement. La deuxième moitié est un peu plus difficile, mais beaucoup plus belle car j’aperçois de nouveau les magnifiques sommets de la Cordillère des Andes.
Le vélo marche formidablement bien et j’avale les kilomètres sans effort. Seul point noir de l’étape, des trombes d’eau accompagnent ma progression durant toute la journée.

J’arrive à Zamora à la tombée de la nuit.  La ville est beaucoup plus grande ce que je pensais et il ne me paraît pas raisonnable de camper cette nuit. Je trouve rapidement un hôtel économique (5 euros la nuit) où je peux garer le vélo en toute sécurité. Je me couche tôt car le lendemain, une très grosse étape m’attend.

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